Echanges de courriels entre notre section et la section allemende suite aux violences commises à Cologne à la fin de l'année 2015 :
"Chères Amies,
Nous sommes consternées par les évènements et les actes de violence cruels dont des femmes allemandes ont été victimes à l'occasion des fêtes de fin d'année. La dignité des femmes a été bafouée. Nous vous assurons de notre totale solidarité et partageons votre colère
et votre peine. Les violences quelle que soit leur origine, doivent donner lieu à réparation et à sanction. Avec l'assurance des sentiments amicaux et attristés de la section française."
Christiane Tricot
Présidente de la section française de l'Union Européenne Féminine
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"Chère Christiane,
Merci bien pour les mots très sympathisants de la section Francaise. J'ai envoyé le lettre à la Présidente de la section Allemande.
C'est une situation effrayante. Et elle a des conséquences dans l'opinion publique. Il y a beaucoup des femmes qui ont peur de visiter des places centrales et connues. Parce que une situation comme à Cologne et aussi aus autres villes peut se passer toujours. C'est pas de problème d'inviter mille d'hommes par facebook de venir avec des promesses perfides. Et nous attendons le Carneval avec des milles de gents dans les rues !
C'est très difficile au moment de trouver le chemin raisonable entre la protection des femmes, des sanctions contre des malfaiteurs et la diffamation des refugés (du l'Afrique du Nord p.e.). Un petit exemple : dans notre commune voisine on a aujourd'hui interdit l'accès à la piscine publique pour tous les refugés mâles de 18 ans et plus parce que 5 ou 6 hommes ont dit des mots obscènes à des femmes.
Nous espérons qu'on n'aura pas une continuation de ces actes de violence.
Je t'embrasse."
Bärbel Steikemper