Que leur reste-t-il ?
On ne doit plus les voir.
Il leur est interdit d’aller au lycée, à l’université.
Elles ne doivent plus parler.
On ne doit plus les entendre chanter.
Elles ne peuvent plus faire de sport.
Elles ne peuvent plus travailler pour gagner leur vie et celle de leur famille.
Qui sont-elles ?
Ce sont les femmes afghanes. Quel est leur avenir : avoir des enfants et si possible des garçons.
Et après quoi ? Vivre en recluse en attendant la mort.
Il ne semble pas que leur situation intéresse les associations féministes, cas désespéré ou trop éloigné de notre monde occidental si facile à accuser de tous les maux sans prendre le moindre risque.
Il faut beaucoup de courage aux femmes afghanes pour tenter de résister en silence sachant qu’elles risquent leur vie à tout instant. L’Union Européenne des Femmes admire leur courage, leur bravoure et les encourage et les soutient à poursuivre la lutte mais le chemin sera long, très long.
Françoise Sème-Wallon
Secrétaire Nationale